Soutenance de thèse

Thèse de doctorat en Physique Atmosphère 

Madame Marion RANAIVOMBOLA
Lundi 14 octobre 2024
à 14h00 

Lieu : Université de La Réunion, Faculté des Sciences et Technologies,
15 Avenue René Cassin, CS 92003, 97400 Saint-Denis Cedex 9, La Réunion
Salle : OSU-Réunion


URL salle virtuelle :
​​​​​​​https://univ-reunion-fr.zoom.us/j/82852178200

Madame Marion RANAIVOMBOLA soutiendra publiquement ses travaux de thèse intitulés " Étude de la variabilité des aérosols dans l’Océan Indien pendant la saison des feux en Afrique australe " dirigés par Monsieur El Hassan BENCHERIF.

Composition du jury proposé :

  • M. El Hassan BENCHERIF, Université de La Réunion, Directeur de thèse
  • M. Nelson BÈGUE, Université de La Réunion, Co-encadrant de thèse
  • Mme Gisèle KRYSZTOFIAK, Université d'Orléans, Examinatrice
  • M. Fabrice JÉGOU, Université d'Orléans, Examinateur
  • M. Thierry PORTAFAIX, IRD, Madagascar, Examinateur
  • M. Philippe GOLOUB, Université de Lille, Rapporteur
  • Mme Aziza BOUNHIR, Université Mohammed 5 de Rabat, Rapporteure
  • M. Cyrille FLAMANT, Sorbonne Université, Examinateur

Mots-clés :

Aérosols et CO, Feux de biomasse, La Réunion et Afrique australe, observations sols et satellites et FLEXPART, rivière de fumée, Campagne BiBAC

Résumé : 

Cette thèse est consacrée à l’étude de l’évolution et le transport des polluants issus des feux de biomasse dans la région de l’Afrique Australe et du bassin sud-ouest de l’océan Indien en utilisant des observations sols et satellites, ainsi que des outils numériques. Le bilan des propriétés optiques des aérosols sur la région d’étude révèle une mauvaise coordination des observations réalisées en Afrique australe et à La Réunion. Cela est particulièrement visible dans les études actuelles sur l’influence des feux de biomasse. Pour y remédier, la campagne BiBAC (Biomass Burning Aerosol Campaign) a été mise en œuvre dans le cadre du projet IRP-ARSAIO (International Research Project Atmospheric Research in Southern Africa and Indian Ocean), qui a mené une phase d’observation intensive (IOP) entre août et octobre 2022. Au cours de l’IOP, deux mécanismes de transport ont été identifiés : un cas de rivière de fumée et une recirculation des masses d’air avec la formation de point de col. Ces schémas de transport avaient déjà été observés lors de la campagne SAFARI-2000. Cependant, la rivière de fumée observée diffère des cas précédents en raison de conditions synoptiques spécifiques et de l’absence d’un « cut-off low ». Ces travaux de thèse constitue la première étude documentant les mécanismes de transport des aérosols et du CO vers le bassin sud-ouest de l’océan Indien. Les simulations du modèle FLEXPART, couplées aux inventaires d’émissions anthropiques et des feux, ont été utilisées pour identifier l’origine des masses d’air pendant l’IOP et pour quantifier la contributions des sources africaines et sud-américaines sur le bilan du CO. Les résultats ont confirmé le transport régional et intercontinental des masses d’air et mis en évidence la prédominance des sources africaines, tandis que les contributions des feux d’Amérique du Sud étaient plus variables et pouvaient être supérieures ou égales à celles de l’Afrique australe.